Le projet actuel ne prévoit, outre une journée toujours aussi longue pour les enfants, aucune amélioration des conditions de travail des enseignants (réduction du temps de service, dissociation du temps enseignant et du temps élèves...).
L’ensemble des temps de travail hors la classe (temps de préparation, lien avec les familles, travail en équipe… estimé à plus de 43 heures hebdomadaires) n’est pas reconnu par le ministre.
Pire, le service des enseignants se trouve alourdi dans le projet actuel et constitue une perte de pouvoir d’achat conséquente du fait d’un mercredi matin supplémentaire travaillé.
Les réunions d’informations syndicales du 19 janvier, organisées dans tout le département, seront l’occasion de débattre, entre autres de cette question.
Nationalement, le SNUipp s’est adressé dès le 10 décembre aux maires de France pour qu’aucune décision ne soit prise sans consultation des conseils d’école.
Nous appelons chaque école, à interpeller dans le même sens, le maire de sa commune.