Un mois de septembre exceptionnellement chaud, des printemps et des étés régulièrement caniculaires marquent bien le caractère d’urgence de la crise climatique. Les rapports du GIEC se succèdent ainsi que les COP et autres conférences sur le dérèglement climatique de même que l’effondrement de la biodiversité sans que se dessinent vraiment des prises de décisions fortes. Au contraire le profit, qui dirige le monde, pousse à davantage encore exploiter les ressources de la planète avec les conséquences économiques, sociales et écologiques toujours plus graves. En Normandie, selon le rapport du GIEC normand le changement climatique aura des effets au quotidien sur les habitants·es (érosion des côtes, inondations dans des zones peuplées, baisses des nappes phréatiques…). Notre région est au cœur des enjeux sur les questions énergétiques (énergies renouvelables, Flamanville et les projets de nouveaux EPR,) agricoles et industrielles (risques industriels de la vallée de la Seine.) A quelques jours de l’ouverture de la COP28 à Dubaï, il est urgent de se mobiliser pour élaborer des solutions qui commenceraient à freiner la catastrophe annoncée. Ce stage est une étape dans le travail que la FSU mène à tous les niveaux sur cette question.