SNUipp-FSU 14
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Compte-rendu RIS ASH du vendredi 27 novembre 2015
dimanche, 6 décembre 2015
/ laurenceg
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RASED : les maîtres RASED présents sont particulièrement indignés de la façon dont ils sont traités. Prévenus -ou pas- au dernier moment, ils ont vu leur indemnité REP suspendue depuis octobre et celle de septembre supprimée. Pourtant les adjoints, les remplaçants concernés, les coordonnateurs touchent cette prime. La non anticipation de l’administration laisse les collègues perplexes quant à la façon de gérer le personnel. Il est surprenant que la mise en application de la circulaire de la DAF (Direction des Affaires Financières) n’ait pas été anticipée.
Leur fonctionnement varie selon les circonscriptions. La plupart du temps, les membres du RASED ont des déplacements très surveillés : mi-temps sur deux écoles et 1 journée par mois dans une autre, ou 60 % dans l’école de rattachement. Cette gestion montre des budgets de plus en plus restreints. Le RASED souhaite que les collègues fassent remonter leurs besoins, afin de montrer à l’administration la nécessité de créer des postes.
Pôle ressource : ses missions restent très floues, le « pôle ressource » ressemblant plus à une brigade d’intervention en constat et conseils lorsque une école éprouve de grandes difficultés. Exemple d’une mission du pôle ressource : intervention dans une école de Lisieux en difficulté. Le RASED a été momentanément déplacé sur une journée afin d’établir un constat/conseil, mais aucun moyen n’a été dégagé pour l’école.
ULIS
ULIS-école :
le profil des élèves a profondément changé. Certains présentent des difficultés cognitives et d’autres comportementales, entraînant une gestion de classe de plus en plus complexe. La différenciation demande un temps de préparation de plus en plus important pour les enseignants.
ULIS-collège : alors que le nombre d’élèves ne devrait pas dépasser 12 élèves par classe, c’est parfois 17-18 élèves en réalité. L’administration prétend que les collègues peuvent accueillir plus d’ élèves scolarisés à temps partiels. Pourtant ces élèves ont souvent des problématiques importantes et pour les enseignants, ce sont des projets, des rencontres avec les parents, des suivis de stage… quelque soit le temps de scolarisation. De plus, certains 6eme n’ayant pas de place en structures spécialisées, sont intégrés dans des 6eme ordinaire, mais suivent l’ULIS. Ils ne sont pas comptabilisés dans les chiffres. Le SNUipp-FSU lance une enquête dont le but est de faire remonter à l’administration les dysfonctionnements.
Le manque d’ULIS-lycée a des conséquences sur le devenir des élèves après l’ULIS-collège. Certains partent en apprentissage, d’autres restent chez eux, sans aucune solution proposée par l’administration.
Alors qu’il y a de plus en plus de reconnaissance du handicap, il y a de moins en moins de structures. Certains dossiers, en 6eme segpa, ont été systématiquement refusés. Seuls les recours ont été acceptés, écartant ainsi une partie des élèves dont les parents étaient soit démunis devant les démarches, soit confortés sur le fait que leur enfant n’était pas en difficulté.
Le problème de formation des AVS a été évoqué, ainsi que celle des enseignants. Le stage FSU sur l’autisme l’an dernier a beaucoup été apprécié.