Le SNUipp-FSU détaille article par article les conséquences du projet de loi voté en première lecture à l’Assemblée, sans le moindre débat avec la communauté éducative.
L’école de la confiance selon Jean-Michel Blanquer, c’est :
des enseignants privés de leur liberté d’expression
un beau cadeau estimé à 150 millions d’euros fait au privé,
une économie de postes réalisée en confiant la classe à des étudiants,
la fin de la direction d’école dans sa forme actuelle avec les regroupements écoles-collège,
la mise en place d’un pilotage du système éducatif par les résultats, d’un encadrement étroit des pratiques pédagogiques reléguant les enseignants au rôle de simples exécutants.
Le texte, examiné à la hussarde à l’Assemblée nationale, a été adopté en première lecture le 19 février, mais le travail des parlementaires n’est pas terminé. Il est encore temps de peser sur le vote des sénateurs. La grève interprofessionnelle du 19 mars constitue une première occasion de porter les questions de l’école.
La mobilisation du 30 mars doit être à la hauteur des enjeux pour rejeter le texte, pour dire oui à un tout autre projet pour l’école, porteur de plus de justice sociale et synonyme de réussite de tous les élèves.
Les raisons, article par article ICI, de battre le pavé partout en France.