Mardi 10 janvier 2012 - IUFM de Caen
Avec la participation de
Sophie Devineau Sociologue Enseignante-chercheuse au GRIS (Groupe de Recherche Innovations et Sociétés) de l’Université de Rouen |
Nina Charlier Professeure d’EPS, responsable de la commission femme du Syndicat National de l’éducation Physique (SNEP-FSU) |
9h30 | accueil |
10h | Décrire l’état des inégalités sexuées ici et aujourd’hui Sylvian Mary |
10h30 | Penser le genre à l’école Sophie Devineau |
11h | Agir contre les discriminations de sexe dans l’école Nina Charlier |
11h30 | Transformer les pratiques pédagogiques Ateliers /Maternelle / EPS / Orientation scolaire |
12h30 | Pause déjeuner |
14h | Transformer les pratiques pédagogiques Ateliers /Maternelle / EPS / Orientation scolaire |
15h | Bilan des ateliers |
16h | Les enseignant-e-s dans l’histoire de l’émancipation des femmes Sophie Devineau |
16h30 | Clôture de la journée |
Ces quarante dernières années auront été pour les femmes celles de l’accélération de changements sociaux marquants et décisifs : accès aux études supérieures et au travail salarié, conquête de droits fondamentaux pour leur autonomie, droit à la contraception et à l’avortement, visibilité dans l’espace politique et son inscription dans la loi (parité) . Ces avancées ont modifié radicalement la place de femmes dans la société, mais paradoxalement, les rapports femmes/hommes restent profondément inégalitaires. L’accès à la formation, aux emplois, à la vie publique et politique, les tâches domestiques, les activités culturelles et sportives restent profondément ségréguées. Comme les inégalités sociales, les inégalités de sexe revêtent un caractère systémique et cumulatif. Le système éducatif n’est pas exempt de construire aussi ces inégalités. A défaut de les corriger, comment intègre-t-il ces questions ?
Les parcours scolaires des jeunes, leur choix culturels, leurs résultats scolaires, restent très sexués ; Leur vie est ainsi marquée, très jeunes, par leur appartenance de sexe, réduisant leur choix et contribuant à entériner les stéréotypes. Cela est-il irrémédiable ?
Nous proposons de nous y arrêter en vous proposant une journée de réflexion autour des problématiques professionnelles posées par cet important enjeu. C’est de démocratisation et d’émancipation dont il s’agit ; le jeu en vaut donc la chandelle !
En partant des constats chiffrés pour Décrire l’état des inégalités sexuées ici et aujourd’hui, la réflexion sera poursuivie par une mise en perspective de la problématique générale de la construction des différences sexuées dans et par l’école. Penser le genre à l’école a pour but d’armer du point de vue des savoirs académiques validés scientifiquement l’écoute et les échanges qui auront lieu dans les ateliers.
L’essentiel étant bien entendu, de rechercher les moyens d’une action transformatrice de l’éducation scolaire, de manière à Agir contre les discriminations de sexe dans l’école.
De façon logique, Transformer les pratiques pédagogiques est l’objectif qui sera au cœur des échanges dans les ateliers. Sur les thématiques de la maternelle, de l’EPS et de l’orientation scolaire, la parole est donnée aux praticiens afin de pousser la réflexion dans les moindres retranchements de l’exercice du métier.
Pour clore cette journée, un regard porté cette fois sur la longue durée permettra de ne pas négliger le rôle moteur d’une profession à part. Les enseignant-e-s dans l’histoire de l’émancipation des femmes ont toujours eu partie liée avec l’égalité des sexes.
A qui s’adresse ce stage ?
Ce stage est ouvert à tou-te-s les collègues (syndiqué-e-s ou non) : enseignants du premier ou du second degré, personnels de l’Éducation Nationale, parents d’élèves... La possibilité est offerte de déjeuner sur place pour environ 7 euros.
Comment s’inscrire ?
Effectuer une demande d’autorisation d’absence à M. l’Inspecteur d’Académie ou Mme le Recteur IMPÉRATIVEMENT AVANT LE 10 DÉCEMBRE (voir modèle).
Renvoyer le papillon ci-dessous à : FSU, 85 rue de l’Oratoire 14000 Caen :